1 Paysage du "bord d’un lac"


2 Corps concernant "Sagesse, Impression, Sentiment"
Le tableau n’est pas une surface tout simplement plane. Il faut le prendre comme quelque chose qui a un relief et une épaisseur. La photo en couleurs montre la surface d’une oeuvre que nous pouvons regarder. Ensuite, si on applique une lumuière dont la longueur d’onde est contrôlée d’une manière précise, chaque matière réagit selon sa propre nature. En utilisant cette nature, on a créé une image brillante en orange grâce à la photographie fluorescente par excitation de la lumière visuelle. Les parties noires dans ces photos sont celles qui n’ont pas les mêmes réactions flurescentes, parce que certaines couleurs ont été effacées avec l’écoulement du temps après l’achèvement du tableau et elles ont été ensuite retouchées avec d’autres matières. De plus, sur l’image monochrome avec la photographie proche infrarouge par réflexion, on peut reconnaître des traces de recherche par l’artiste comme des formes retouchées au cours de la réalisation du tableau. Ces trois images obtenues par les prises de vue différentes permettent de montrer les strates d’un objet et son épaisseur. En même temps, l’épaisseur d’un "objet" peut être celle du temps écoulé depuis le début de sa réalisation jusqu’à présent. En entrant entre chaque image et en regardant à travers, vous pouvez comparer l’épaisseur d’un "objet" et l’évolution du temps écoulé plus d’un siècle depuis la création du tableau.









3 Visages des portraits
Les portraits sont créés pour que les personnages peints soient toujours présents dans les tableaux. En particulier, le visage en est un des éléments les plus importants. Comment l’artiste a observé un modèle et dessiné son visage ? Ici, en focalisant sur le visage d’un portrait, vous pouvez regarder le processus de création du tableau grâce à l’image rouge saisissant la réaction fluorescente et à l’image monochrome par la photographie proche infrarouge. Sur l’image par la photographie proche infrarouge permettant de regarder à l’intérieur de la surface du tableau, on peut observer des lignes et des traces de retouches au cours de sa réalisation. En outre, chaque matière montre sa propre réaction fluorescente. Les parties blanches sur l’image du tableau qui semblent être peintes d’une manière homogène ont des réactions fluorescentes différentes. On a constaté que Kuroda avait utilisé différentes couleurs blanches sur la partie la plus claire et d’autres parties.Pourquoi a-t-il utilisé des blancs différents ? Il faudra mener des études plus approfondies sur ce problème technique.
En faisant la comparaison entre l’image en couleur, l’image fluorescente par l’excitation de la lumière visible et l’image proche infrarouge par réflexion, nous allons réflechir sur la création d’un tableau de Kuroda.





